2006-03-06

Intervenir aux réalités homosexuelles (volet jeunes)

Le 6 mars dernier, j'ai participé à une formation de perfectionnement avec d'autres enseignants, des psycho-éducateurs et des intervenants sociaux d'un peu partout, alouette!

Le "topic" de cette formation touchait les orientations sexuelles chez les adolescents et les diverses réactions qu'elles suscitent.

Voici les objectifs de la formation:

Décrire le processus de développement et d'intégration de l'orientation homosexuelle chez les jeunes;

Identifier les problèmes rencontrés par les jeunes d'orientation homosexuelle ou bisexuelle et leurs familles;

Identifier les situations pouvant représenter un danger de transmission du VIH pour les jeunes d'orientation homosexuelle ou bisexuelle;

reconnaître comment se manifeste l'hétérosexime dans les pratiques d'intervention;

Adopter des attitudes non discriminatoires envers cette clientèle;

Développer ses habiletés à internenir auprès des jeunes d'orientation homosexuelle ou visexuelle et leurs familles.

En résumé, j'en retiens que nous devons intervenir en fonction de deux principaux aspects: les émotions et les réalités. Chaque jeune vit ses changements selon les émotions ressenties dans une situation spécifique (réalité du jeune) et moi, en tant qu'enseignant, je me dois de tenir compte de ces indices... Des indices qui peuvent signifier beaucoup plus que l'on pense!

Si le sujet de l'homosexualité est abordée avec un jeune, le prof se doit de projeter la discussion vers le propre futur de ce jeune. Il ne faut pas que le vécu, les mythes ou perceptions du prof viennent mener la discussion. De plus, les questions dites "hostiles" se doivent d'être retournées à la personne qui les posent.

Exemple: "Es-tu gai?"
Réponse: "Comment réagirais-tu si je te répondais Oui?"

Les interventions animées par Bill Ryan et Françoise Susset ont demandé aux participants de "jouer" des situations fictives, d'échanger nos impressions, d'écouter les approches. Finalement, M. Ryan et Mme Susset suggèrent fortement de sensibiliser les jeunes dès le secondaire 1. Les perceptions, préjugés ou présomptions sont encore malléables chez ces jeunes. Tandis qu'en secondaire 4, les idéaux sont déjà bien en place et difficile à transformer!

Et toi, crois-tu que les mots ont plus d'impact que les poings?
And you, do you believe in words have much impact than fists?

2006-02-20

Les médailles olympiques

Aujourd'hui, à l'école, les élèves m'ont surpris en affirmant qu'ils étaient déçus des performances du Canada aux Jeux olympiques de Turin.

Treize médailles, je trouve ça pas si pire. Mais non, les élèves étaient déçus. Pas par le nombre de médailles (13) mais plutôt par le nombre de médailles d'or... seulement! Et après avoir pensé à tout ça, je me suis rendu compte que moi aussi, je perçois le succès "olympique" par le nombre de médailles d'or. Peut-être que mes participations aux Jeux du Québec influencent mon objectivité!? Néanmoins, j'ai bien aimé les p'tites jasettes que j'ai eues avec plusieurs "boys & girls" de mes groupes. B'en aimé ça! Sérieux...

Et voilà, victoire du Canada... quatorzième médaille! Nos filles ont gagné au hockey. 4 à 1, victoire facile malgré le nombre de buts. C'est cool le "feeling" que ça donne de voir son pays gagné. L'or en plus. Yesss! Je me demande si l'opinion des élèves chagera. C'est sûr que l'opinion des élèves changera; le Canada quitte la 10e place pour la... 5e. Wow!!! Demain, je prends le temps de demander à mes élèves si leur perception est la même. J'suis sûr qu'ils vont dire oui.

J'termine en vous demandant si vous percevez la performance du Canada selon le nombre de médailles d'or gagnées?

En tout cas, moi, c'est oui. Definitely!

2006-02-14

Le blogue

14 février
Susan van Gelder
LEARNing Communities
Blogs in Education : What they offer your students?

Une présentation intéressante d’un site qui permet facilement la création d’un blogue (page personnelle où l’expression de soi est valorisée) : blogger.com

Très facile d’utilisation et simple à comprendre. Il s’agit du principe classique du « copie / colle ». Je vous invite à essayer. Venez bloguer!!!

"Est-ce que les élèves amélioreront leur français en général?"

LEARNing

14 février
Christiane Dufour
Tom Fullerton
LEARNing Communities
« .plan -.planif »
A tool to plan projects with the QEP in mind level

À l’aide de ce programme, l’enseignant peut très rapidement (je parle ici d’environ 30 à 45 minutes) construire un projet avec toutes les informations pertinentes à sa faisabilité : objectifs, compétences, habiletés, évaluations, et encore. Comme une grille d’évaluation classique. Les enseignants, car il doit y avoir équipe-enseignante*, doivent choisir un but simple et précis. Le but étant une compétence. Une compétence pour toutes les matières de l’élève. Exemple : suggérer à un élève d’être méticuleux en classe comme il l’est pour son album d’autocollants d’hockey à la maison. Ce que j’ai apprécié aussi c’est l’honnêteté des présentateurs; ils nous ont parlé de la difficulté à obtenir consensus entre les enseignants impliquer dans les projets, entre autre. Cependant, une solution est toujours choisie.

Leur conclusion se terminait également par une question avec réponses ouvertes (ce qui veut dire que toutes les réponses étaient plausibles). Cette question était : « Qu’est-ce qui valorise la compétence? » Compétence à atteindre chez l’enfant. L’enseignant se devrait d’élaborer des projets / activités avec des objectifs précis grâce à ce programme qui facilite le temps de recherche et d’élaboration (on sauve du temps!).

* Leur approche nécessite, encore une fois, une collaboration entre les profs. Travailler en équipe. C’est vraiment le mot d’ordre.

"Les profs prennent-ils le temps de bien organiser leurs activités?"

Docteur Barrie Bennett

13 février
Session #02
Dr Barrie Bennett
Associate professor at the Ontario Institute for Studies in Education at the University of Toronto
« The role of instructional intelligence in planning, learning and evaluating
Barrie Bennett »

« Si un fantôme vous observait en classe, quels seraient les éléments que ce fantôme remarquerait qui avantage l’apprentissage de l’enfant? »

La taxonomie de Bloom est fortement appliquée dans cette approche pédagogique (tout doit se résumer en diagramme : Venne, Fishbone, etc.)

Tout enseignant possède deux faces (Side A / Side B) qui se résument de la sorte :

Face A : les projets, les activités, les règles de classe, etc.
Face B : la compassion, l’empathie, la patience, etc.

Selon M. Bennett, l’enseignant doit être capable de justifier sa présence dans le monde de l’éducation en juxtaposant ces deux faces. Cependant, la « Face A » doit toujours prioriser sur la « Face B ». Très important.

L’enseignement doit valoriser les concepts d’association qui sont adorés par les enfants car ils ressemblent (réfèrent) à des jeux.

"L'atmosphère est-il acceptable dans ma classe présentement?"

Conférence avec Connie Kamm

13 février 2006
Plénière 1
Connie Kamm (en remplacement de Doug Reeves)
Presidente de « The Kamm Group »

Les enseignants doivent « réussir » à impliquer les parents (au secondaire) pour dynamiser les activités en classe. L’objectif ultime étant de valoriser l’aspect participatif au lieu du contemplatif (les parents qui constatent versus les parents qui s’impliquent). Le lien avec le niveau élémentaire est probant. À l’école élémentaire, les parents sont sollicités (volet participatif) et au secondaire, cette sollicitation est inapparente.

« Apprendre n’est pas blesser. »
Pour chaque activité pédagogique, l’élève, l’enseignant et le parent doivent connaître ces quatre questions. Les réponses arriveront plus tard :

1- Qu’apprends-tu?
2- Que connais-tu déjà?
3- Quel lien avec ta réalité?
4- Comment sera évaluer cet apprentissage?

Voici quelques interventions (commentaires / activités) que j’ai jugées pertinentes :

- Utiliser le « Forum de discussion » pour que les élèves puissent s’exprimer, et ce, après un test, un cours, un atelier, etc.;
- L’enfant doit être convaincu qu’il est un « apprenant »;
- Les échéanciers doivent existés – être appliqués – respectés;
- Une activité quelconque doit représenter un apprentissage.
- Les enseignants doivent avoir une évaluation commune;
- Les apprentissages s’adressent-elles directement à l’intelligence ou aux connaissances de l’enfant (de l’enseignant et du parent)?

« L’apprentissage doit marquer sans blesser. Et madame Kamm nous propose d’avoir une façon d’enseigner qui puisse impliquer les parents de nos enfants (projets autres que les devoirs). Le sentiment de confiance prévaut. Une confiance qui est avantagée par le lien des projets / activités avec la réalité (parents) de l’élève. Un peu comme à l’élémentaire mais en version adolescente.»

"Comment impliquer les parents dans l'apprentissage de leur enfant?"